Ne fermez pas la porte aux vacances de nos enfants !
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Face au Projet de loi de finances et au Projet de loi de financement de la sécurité sociale 2026, plusieurs acteurs de l’éducation populaire, des colonies de vacances, des CSE, des collectivités et du tourisme social se mobilisent. Ensemble, ils interpellent le Gouvernement et les parlementaires pour défendre un droit fondamental : le droit aux vacances pour tous les enfants.

Deux mesures inquiètent particulièrement :

  • La suppression du dispositif Colos apprenantes, financé à 36,8 millions d’euros en 2025 et ramené à 0€ pour 2026.

  • La taxation à 8 % des activités sociales et culturelles des CSE, qui réduit le soutien aux familles, notamment via les chèques-vacances.

En 2023, 4,7 millions d’enfants n’ont pas pu partir en vacances, soit 2 enfants sur 5. Cela représente Karim, 14 ans, qui n’a jamais vu la mer, ou Jade, 8 ans, qui rêve de monter dans le train qu’elle voit passer sous sa fenêtre. Pour leurs parents, c’est le sentiment de honte et de culpabilité.

Les Colos apprenantes ne sont pas un simple dispositif : elles offrent à des milliers d’enfants une parenthèse éducative et bienveillante. Entre 2020 et 2024, plus de 400 000 enfants en ont bénéficié, avec 95 % de familles satisfaites. Ces séjours permettent de vivre en groupe, découvrir la nature, tisser des liens et reprendre confiance en soi.

Priver les enfants de ce droit constitue un recul historique et va à l’encontre de l’article 31 de la Convention internationale des droits de l’enfant, qui garantit le droit « au repos, aux loisirs et à la participation à des activités récréatives et culturelles ».

Au-delà de l’impact social et éducatif, ces décisions risquent d’avoir des conséquences économiques désastreuses : baisse du nombre de séjours, menaces sur des milliers d’emplois directs et indirects, et fragilisation des collectivités locales.

Les signataires de la lettre ouverte demandent au Premier Ministre, aux membres du Gouvernement et aux Parlementaires :

  • de maintenir une politique publique ambitieuse pour les colonies de vacances et le scoutisme,

  • de renoncer à la taxation de 8 % sur les activités sociales et culturelles des CSE,

  • d’assurer aux territoires les moyens nécessaires pour mettre en place une politique éducative et solidaire.

Les enfants sont notre avenir. Privés de vacances, ils seraient les premières victimes des choix budgétaires.

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